SOUTENIR LE DEVELOPPEMENT DE POLITIQUES DANS LE DOMAINE DU PATRIMOINE CULTUREL IMMATERIEL EN AFRIQUE: ATELIER POUR LES EXPERTS-FACILITATEURS DE LA REGION
Constantine (Algérie), 28 septembre – 2 octobre 2015
Note de référence
En vertu de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, adoptée par la Conférence générale de l’UNESCO en 2003, les États parties sont encouragés à élaborer des politiques publiques et des dispositions législatives pour une sauvegarde effective du patrimoine culturel immatériel (PCI). Les États parties sont de plus encouragés à développer des mesures de sensibilisation au PCI au niveau national et local, y compris des codes d’éthique, une protection juridique appropriée des droits des communautés et des mesures tenant le public informé de l’importance du PCI et des dangers qui le menacent.
Le soutien de l’UNESCO aux États parties pour la mise en oeuvre de la Convention de 2003 s’est concentré sur le renforcement des capacités à travers un programme mondial mis en place par le Secrétariat depuis 2009. Ce programme mondial a pour but de renforcer les capacités des pays pour la sauvegarde durable du PCI et d’exploiter son potentiel pour le développement durable, tout en s’assurant que les concepts et les objectifs de la Convention soient connus et soutenus par un large public. Dans ce cadre, la révision des politiques a été identifiée très tôt comme étant l’une des cinq tâches de renforcement des capacités les plus urgentes et l’UNESCO a commencé fin
2012 à intégrer des dispositions relatives au conseil en matière de politique dans la conception des projets de renforcement des capacités. Depuis, de nouveaux formats et outils de renforcement des capacités ont été développés afin d’améliorer l’efficacité du soutien aux politiques.
L’Afrique a été la principale région bénéficiaire du programme mondial avec quelques 25 pays bénéficiant de projets de renforcement des capacités depuis 20095. Bien que les besoins de renforcement des capacités soient nombreux, les États parties africains ont fréquemment sollicité l’UNESCO sur l’urgence de recevoir des services de conseil pour l’élaboration de législations et politiques relatives au PCI. Afin de fournir ces services de manière efficace, l’UNESCO est actuellement engagée dans un processus d’affinement et d’adaptation de ses modalités d’intervention afin de mieux répondre aux besoins spécifiques des pays.